En cours de rédaction, bientôt disponible
Depuis notre arrivée en 2019 sur la ferme, nous avons commencer à planter un verger conservatoire, et nous continuons chaque année à l’enrichir de nouvelles variétés.
L’objectif de ce verger est multiple :
– conserver le patrimoine génétique fruitier (certaines variétés sont courantes et peu menacées, d’autres sont plus rares et à risque de disparition pour certaines)
– fournir à la pépinière le matériel génétique nécessaire (greffons, boutures, marcottes, semences)
– apprendre sur les variétés, les observer, les goûter.
Sur les espèces greffées, le verger est composé de deux arbres par variétés. Sur la plupart des espèces, l’idée est de laisser un des arbres en port semi-libre : nous pratiquons une taille de formation puis nous ne le taillons quasi plus. L’autre arbre de la variété est taillé plus intensivement, parfois arqué, conduit selon des principes de taille fruitière interventionnistes. Cette approche nous permet de jouer sur la verticalité du verger et sur la distance de plantation, mais également d’apprécier la réaction de chaque espèce et variété à différentes approches, plus ou moins interventionnistes.
Nous pratiquons une fertilisation modérée avec du fumier pour aider l’arbre à s’installer, et nous gardons une zone sans herbe autour du tronc (paillée avec du BRF et/ou de la laine de mouton, dépendant les années). Quand l’arbre a décollé, nous laissons l’herbe revenir au pied et nous n’amendons plus systématiquement. L’arrosage est fait au goutte à goutte pour une question d’économie d’eau et de quantités d’arbres, bien que ce ne soit pas la manière la plus optimale d’arroser des arbres fruitiers (article sur l’arrosage à venir).